Activités

Sauvegarde et mise en valeur de la Tour de Piégut
13 octobre 2025

Le chantier de la tour avance sereinement, mais un peu de retard nous approche de l’hiver.

Les ouvriers de l’entreprise Amak ont réparé son soubassement, les quatre faces externes de la tour, les sommets des murs et l’intérieur de la salle haute. Leur travail est remarquable.

Ils ont quitté le chantier en attendant que les métalleries commencent à être mises en place. À leur retour, ils traiteront l’intérieur de la salle basse et la porte haute, après ou pendant la pose de l’escalier et de coursives.

Les métalliers de SRBA travaillent actuellement, en atelier, à la fabrication, de tout ce qui peut être découpé, assemblé, soudé à distance, tant pour l’escalier que les coursives internes et externes.

Les héliportages de ces ouvrages seront faits en trois temps fin octobre et courant novembre : d’abord les coursives intérieures, puis l’escalier et enfin les coursives extérieures. Les montages et constructions sur place suivront chaque phase.

Des réunions régulières ont lieu en atelier et en visioconférence, sous la responsabilité de l’architecte Xavier Boutin, pour ajuster l’articulation des différentes parties de l’ouvrage métallique et résoudre les ajustements successifs.

Pour des raisons de sécurité,
l’accès au chantier et au sentier botanique est strictement interdit,
un arrêté municipal est affiché.

Le chantier de sondages archéologiques sur l’éperon de Beaumon, au-dessus de Thorame-Basse, sur le plateau de Layon de Thorame-Basse a commencé le lundi 22 septembre et se finira le 4 octobre.

L’équipe du Centre Camille Jullian sous la direction de Florence Mocci et Delphine Isoardi ont pu mettre en évidence depuis 2018, l’importance de ce site au travers de divers vestiges mobilier datant de la Préhistoire à l’Antiquité.

Les sondages aujourd’hui s’intéressent à la phase âge du Fer-Antiquité, très peu documentée en zone alpine, en particulier concernant un potentiel habitat d’altitude.

Le choix de l’emplacement des sondages repose sur des observations de terrain scientifiques (localisation de céramiques, fragments de meules, silex) et d’anomalies de terrain (observées après traitement des données lidar de l’IGN).

Le protocole d’intervention a été  construit entre  le Centre Camille Jullian  et Natura 2000  pour prendre en compte  les objectifs des recherches scientifiques  et la protection de la faune et de la flore.

Ces travaux viendront enrichir la connaissance de l’histoire locale, un des axes de travail privilégié de notre association.

Nous nous réjouissons que le travail de partenariat entre professionnels et bénévoles se poursuivent et remercions l’équipe d’archéologues pour leur accueil pédagogique et chaleureux.